Nous n’irons plus jamais, comme les autres années, vivre notre vie comme auparavant, le monde en ce moment frôle la mort, et une crise économique est là devant. De Chine jusqu’à la terre entière, un virus se propage comme les mauvaises nouvelles. Les théories et experts, les opinions les angoisses, le meilleur et le pire se renouvellent. Le Coronavirus, ne sonne pas la fin du monde, mais la fin d’un monde. Celui-là que nous avons bâti sur la compétition et l’argent roi, celui-là que nous avons bâti à construire des murs entre nous et entre les espèces, le monde voulu par une élite corrompue qui a fait de son pouvoir une arme contre les autres, sans jamais prendre le temps de se ressaisir quand il le fallait.
Aujourd’hui.
On demande aux gens de rester chez eux, et un milliard de personnes1 de par le monde sont confinées dans leurs habitations, après que quinze mille1 personnes ont succombé face au COVID-192. Les gens retrouvent peut-être les joies d’être chez-soi, en famille, les joies de la solitude, de la sécurité d’une habitation, et cependant on a toujours du mal à trouver des solutions pour les sans-abris. La crise est mondiale, indépendante de la volonté des travailleurs, pourtant on leur demande de puiser dans leurs vacances pour avoir leurs salaires, pendant que les entreprises et les actionnaires conservent leurs bénéfices bâtis sur le dos-même de ces employés. Les politiciens annoncent de grandes mesures avec de grands chiffres, sachant très bien que l’administration lente par nature, et les petites multiples exceptions dont ils ne parlent pas, viendront étouffer ceux qui auront cru à ces promesses. Certains employeurs en mépris total de la santé de leurs employés, exigent d’eux la poursuite d'une productivité déjà mise en mal par l’angoisse et le stress dus à cette pandémie.
Hélas, la solidarité n’est pas un mot que les élites comprennent. Seuls les pauvres en ont conscience et, spontanément encouragent et soutiennent le personnel hospitalier qui est au front dans cette guerre créée par le capitalisme.
Le capitalisme en faute.
On fera difficilement croire que le capitalisme et son corollaire l’impérialisme ne sont pas en faute dans cette histoire. La prompte levée de boucliers de leurs complices les médias mainstream, ne fait que renforcer davantage cette implication suggérée. Celle-ci devient avérée, lorsqu’on se pose quelques questions que bien-sûr ils qualifieront d’une seule voix en chœur, de théories du complot.
- Pourquoi en Chine? Quand on sait que les autorités chinoises ont accusé ouvertement les États-Unis d’avoir apporté le virus à Wuhan?
- Pourquoi les personnes âgées sont les plus touchées, quand on connaît la crise des retraites dont les États ne veulent plus s’occuper? #France
- Pourquoi cette course effrénée au vaccin au point où les USA de Donald Trump essaient de mettre la main sur un laboratoire allemand?
- Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de prendre les mesures de protection et avoir tenté de minimiser la capacité de cette maladie? #Trump #Macron #Trudeau
- Et pourquoi subitement, la chute des bourses est mise sur le dos du confinement généralisé alors que cette chute avait commencé bien avant, et que certains délits d’initiés sont désormais connus du grand public?
Le capitalisme est surtout coupable d’avoir détruit la solidarité humaine en plus de préférer les bénéfices, à l’humanité. Le capitaliste et son jumeau l’impérialiste, ont mis un milliard de chinois en risque de racisme, en les accusant d’avoir ingéré le virus en mangeant des chauves-souris, tandis que pour eux manger des grenouilles c’est de la haute gastronomie, et manger des caribous c’est être viril.
C’est la Guerre.
Nous sommes en guerre disent-ils. Pendant ce temps c’est le personnel des hôpitaux qu’on a longtemps accablé de mesures économiques drastiques, qui font face à la propagation de ce virus. Ce sont des millions de gens qui n’ont presque pas d’économies qui angoissent devant cette situation et des pauvres retraités qu’on a progressivement spoliés de leurs rentes qui meurent dans la misère.
Ce n’est pas la guerre contre le Covid-19, mais bien la guerre contre cette façon d’être sur une terre qui nous a tout donné gratuitement mais que l’on exploite sans raison, que nous devons mener. La guerre contre ces pouvoirs autoritaires qui se couvrent indécemment du principe de la démocratie, lequel a perdu depuis longtemps ses lettres de noblesse, lorsqu’elle a mué en dictature féroce de l’élite, à laquelle on ne peut appartenir qu’en se corrompant.
Que ces élans spontanés d’humanité puissent servir d’armes contre ces pratiques qui ont essaimé sur la terre entière pour nous mettre aujourd’hui dans la situation actuelle. Finis les caprices! Il faut se réveiller et construire un monde plus humain, plus altruiste, plus solidaire. Le confinement est la grotte qui doit nous obliger à prendre conscience et travailler à nous épanouir différemment.
En attendant.
Et d’ici à ce que la crise économique qui va succéder à cette crise sanitaire, nous sorte de notre léthargie, pour qu’une véritable guerre soit menée contre le capitalisme et l’impérialisme, Restons-chez-nous, lavons-nous les mains, protégeons-nous, et prenons-soin de l’humanité; elle a certainement encore de beaux-jours devant elle.
Un autre monde est possible, essayons-le. Excellente journée chez vous.
1: chiffres du 23 Mars 2020 2: nom officiel du virus actuel (de la famille des Coronavirus)
Très belle analyse. Oui, toutes les dictatures politiques, sociales, et économiques doivent disparaître et faire place à un monde plus humain, plus solidaire et plus tourné vers la politique du partage équitable des richesses de la planète.
Reflection profonde.
Le coronavirus ou le COVID-19 doit egalement nous interpeler en tant que etre humain. Nous devons reflechir sur nos notre mode de vie par rapport a la nature et essayer de relever les limites et insuffisances du development technologiques er scientifiques.
Toute fois l’article a bien fait de souligner la part de responsabilite des grande pays capitalistes et leur insatisfaction a conquerir la terre toute entiere.