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Inclusion: Laissez-nous entrer dans la normalité

Il y a des questions qui peuvent paraître naïves, mais qui trottent longtemps dans la tête avant d’être résolues. Parmi celles-ci : pour combien de temps encore va-t-on continuer à célébrer « les premiers Noirs à être… », « les premiers Autochtones à être… », « les premières femmes à être… » ? Et de quoi est-ce réellement le symptôme ?

Nous sommes nombreux à nous poser ces questions. Arrivé récemment au Canada par le chemin Roxham1, j’observe ma société d’accueil et je me demande si nous utilisons le vocabulaire adéquat pour favoriser l’inclusion. Voici ce que l’actualité nous rapporte comme exemples sur ces enjeux de vocabulaire.

Greg Fergus a été élu président de la Chambre des communes le 3 octobre. Le même jour, Wab Kinew a gagné les élections pour devenir premier ministre du Manitoba.

S’il est vrai qu’ils sont en effet les premiers de leurs « catégories » à accéder à leur poste, cela souligne plutôt un réel déficit d’inclusion et même une question légitime sur notre définition de l’inclusion.

De plus, l’effervescence et l’importance accordées uniquement à leurs « catégories » induisent combien une certaine conscience collective se refuse toujours à admettre ces catégories dans la normalité.

L’inclusion véritable requiert le bannissement total des catégories.

Lovejoyce Amavi

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