Il ne suffit pas d'une ambition ressentie et nourrie pour réussir. Avoir conscience de ses capacités est une chose. Se donner la discipline utile pour les exploiter efficacement pour son bien être en est une autre. Souvent on se laisse griser par des schémas dans nos têtes et on se dit un gros "Ça va tinquiètes, je gère" et on ne se rend pas compte de l'énergie qu'on gaspille dans des reports et des distractions qui ne servent pas véritablement notre ambition.
Puis un jour on a la stimulation qu'il faut, un livre (biographie), un déclic, une opportunité, une rencontre. Oui une rencontre.
Hier, pendant sept heures de temps j'ai rencontré une personne dont le parcours était si éloquent de discipline, de structuration de travail et de vie, de courage à l'ouvrage et de rationnalité etc... mais à un tel point que j'avais l'impression pendant tout ce temps d'avoir en face de moi le miroir de ce que je ne fais pas, ce que bien évidemment je devrais faire,
être:
- plus organisé,
- plus soutenu,
- plus constant,
- plus appliqué.
O R G A N I S É - TOUT SIMPLEMENT.
J'avoue elle avait une discipline militaire, mais Dieu combien cela me paraissait cohérent dans les résultats qu'elle avait, les choix mesurés qu'elle faisait, la justesse de ses propos et la précision de sa gestuelle. J'étais là, subjugué à me rappeler combien j'ai pu perdre de discipline de lecture, d'application dans mes projets, de constance de travail. Les notifications des réseaux sociaux, Netflix, les blagues franchouillardes dont on rigole à n'en plus se retenir, prennent tellement et si vite de l'espace dans nos vies, qu'on en oublie l'essentiel et on se laisse ainsi se déposséder de ce qui est utile à notre accomplissement.
Parce que oui, pour certains - et je suis persuadé d'en faire partie - faire son travail de 8h à 17h et payer ses factures n'est pas le but de notre vie. On sent tapi au fond de notre être, un souci d'accomplissement pour remplir une nécessité d'utilité pour les autres. L'argent n'est pas notre moteur mais le résultat, le genre de résultat qui rend service à notre communauté, aux plus vulnérables: changer le monde.
Je partage ceci parce que je sais que ça peut être utile à quelqu'un. La motivation peut naître de rien. En allant à mon rendez-vous d'hier je ne pensais pas que je rentrerai les yeux ouverts (que j'ai d'ailleurs gardés ouverts toute la nuit, Dieu merci je suis déjà à mon deuxième café).
Ce que je sais, c'est qu'il est facile de se trouver des excuses, de considérer qu'on n'a pas les mêmes opportunités, que les contextes sont différents qu'à cause de ceci ou de cela réussir n'est pas si évident. Je suis d'accord et j'ai conscience que rien n'est facile, et que certaines situations sont bien délicates, j'en connais un rayon là-dessus.
Mais faisons-nous notre part?
Quels résultats obtiendrons-nous avec plus de discipline, plus de réflexion, plus de travail, une structuration conséquente de notre emploi du temps pour se donner plus de moyens, plus d'outils? Combien de livres lisons-nous par mois? Combien de nouvelles choses apprenons-nous par mois? Quelles démarches faisons-nous pour avoir des opportunités? Répondons à ces questions! Moi, de mon rendez-vous à ce que je vous partage aujourd'hui, j'ai conclu que je ne faisais pas assez et il est temps de rémédier à celà au plus vite.
La motivation commence par une vraie remise en question de soi-même. Il est temps de se dire la vérité et d'avancer. L'univers sourit aux audacieux. Ayons l'audace de faire plus encore qu'on ne fait déjà avant d'accuser le sort.
@LovejoyceAmavi