C’est tout à fait pareil, de regarder une bougie brûler et fondre sans bruits, que de vivre dans le silence méditatif. Nous diffusons ainsi la lumière à ceux dans l’obscurité, en nous épuisant jusqu’à une disparition inévitable. La cire de nos restes, pourra sans doute servir à une autre vie de lumière, mais cela nécessitera un processus de transformation qui requiert une action ultérieure et extérieure. Celle, d’un être immanent certainement.
La leçon de la bougie nous interpelle et nous convie à vivre une tranquillité utile. Elle nous enseigne que les grandes flammes éclairent plus, mais s’éteignent tout aussi rapidement. Rien ne vaut un processus lent et sûr. Dans son doux périple, la flamme de la bougie trouve elle-même l’élément de son énergie. Elle fait fondre la cire elle-même pour en tirer la substance de sa combustion. La mèche qui la porte reste droite en toutes circonstances, même si elle meurt par le bout.
Il n’y a indubitablement pas de lumière sans mort évidente, qu’elle soit lente ou rapide.
Ces trois éléments, cire, mèche et flamme, s’imbriquent ensemble pour offrir leur bienfait commun. Dans la lumière créée de leur unité, tout vient à la vie, toutes choses alentour existent désormais, parce que sorties de l’obscurité qui les enveloppait. Dans ce travail commun, la cire, la mèche et la flamme, s’entendent parfaitement pour agir ensemble, et il en est ainsi du corps de l’esprit et de l’âme.
Le Corps, l’esprit et l’âme doivent en effet fonctionner en harmonie pour faire vivre la lumière et la propager. Le corps est la cire, la matière combustible, qui porte en elle l’énergie. L’esprit est la mèche et l’âme la flamme. C’est à la force de l’esprit que nous devons le rayonnement de l’âme. C’est l’esprit qui porte l’âme et la nourrit des efforts qu’il fait sur la chair. Tout comme la bougie, la cire n’est que matière, la mèche elle porte la flamme et c’est cette dernière qui est lumière et qui se répand.
Dans la complexité de notre être, c’est de la qualité de notre âme que se détermine notre vie. Et nous n’avons d’âme de qualité que par l’exercice de l’esprit sur le corps. Il faut ainsi vaincre celui-ci pour faire s’élever l’âme. A la fin, quand une bougie a fini de donner sa lumière, il ne reste que la matière, la cire, dans une forme moins harmonieuse, destinée d’ailleurs à être jetée. L’esprit c’est à dire la mèche, a disparu et la flamme s’en va dans un filet de fumée qui se dissout dans l’air et prend corps avec.
Il en est de même de nous, à la fin de notre vie, notre corps pourrit, dans une forme moins harmonieuse, notre esprit disparaît, et notre âme s’évapore et s’intègre dans l’univers cosmique. Il nous faut alors déterminer si nous mettons assez ensemble, dans un fonctionnement logique, notre corps notre esprit et notre âme, afin de donner la lumière autour de nous. Il nous faut aussi savoir que pour donner de la lumière, il nous faut être illuminé. Pour être illuminé il faut valoriser le potentiel en nous. Ce potentiel c’est notre esprit que nous devons rendre capable de s’activer, afin de déclencher la flamme de l’âme pour la nourrir toute notre vie durant, des efforts sur la chair.
Prenons exemple sur la bougie et partageons la lumière.
C’est ainsi, en effet, que nous pourrions espérer un jour, à la fin de notre combustion ici-bas, nous élever telle la fumée d’une flamme qui s’éteint, et nous disperser dans l’air et la vie, avec le réel sentiment d’une mission accomplie.
Nous croyons que nos ennemis triomphent toujours mais en réalité ils ne gagnent que dans leur propre méchanceté et cela les perdra forcément. Dans leur soif de pouvoir et de nuisance, leur délire d'injustice, ils s'engouffrent fatalement dans une voie sans issue et les voici piégés. Restons sereins quand le méchant persiste dans ses voies, sa punition n'en est que plus inévitable. Un jour ils en auront pour leurs méfaits. Tel pensant vous faire du tort en nuisant à votre carrière ou à vos intérêts il finira par le payer d'une manière ou d'une autre c'est sûr. La nature en elle même, porte un système d'auto - régulation qui fonctionne à merveille. Ceux qui mangent finissent par être mangés. "Si l'amour était parsemé partout, cela donnerait une foule de biens" disait St Jean Chrysostome, hélas les méchants eux, sèment la haine. A nous de leur répondre par l'amour. Aimer ses ennemis n'est pas une faiblesse. Laissons la nature elle - même les punir comme il se doit. Il y a un dessein plus grand à aimer ceux qui nous veulent du mal et à observer le silence devant l'injustice quelle qu'elle soit. A regarder de près les motivations des méchants ne sont autres que Jalousie Envie et Convoitise Ils veulent gagner ce monde coûte que coûte. A quoi nous sert - il de gagner cette vie si nous perdons celle d'après? Laquelle diront - ils? Je réponds la vie du repos et de la paix. A quoi sert - il de tordre le cou aux gens et de manipuler les circonstances pour amasser des biens périssables qui se démodent si vite? Une vie sans respect de la vie d'autrui est mort certaine. Ils sont nombreux à vouloir détruire leurs prochains mais leurs gains se dissipent si vite et ne leur procurent en réalité que tourments. Si le but de la vie n'est pas de favoriser la vie sous ses differents aspects et constament construire la paix, quel est - il? Les jours viennent pour nous, où nous devons choisir entre le bien et le mal. Les raisons du bien sont complexes et celles du mal si simples. Le bien appelle au sacrifice, le bien nous exige de nous vaincre nous-mêmes, le bien demande à regarder plus loin que l'immédiat. Le mal s'assouvit immédiatement et ses effets nous paraissent aisés, chics et utiles. Mais ce n'est que duperie. Le mal est trompeur. Les injustes nous font du tort parce qu'ils sont séduits par le mal et ses gains immédiats. Silence. Ils comprendront à leurs dépens.
Textes issus de réflexions du Lundi 13 Juillet 2015. Bon Partage
Pense pour ma mere