« Une vision sans action est une hallucination » Michael J Kami
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Prendre sa place
7 milliards de personnes sur terre voire plus. C’est impressionnant lorsqu’on y pense et qu’on se demande si tout le monde atteint ses objectifs quels qu’ils soient au bout de sa vie. Quelques expériences du haut de mon âge m’enjoignent de penser « qu’il ne sert à rien de se torturer à propos de l’avenir si l’on ne se donne pas la chance de prendre sa place. »
C’est l’auteur américain Michael J Kami qui disait : « Une vision sans action n’est qu’une hallucination. ». Nous rêvons tous plus ou moins d’une meilleure situation et pour cela nous rencontrons des défis parfois sévères pour ne pas parler de difficultés. Que faut-il alors faire si abandonner et se laisser porter par les événements ne fait pas partie de nos choix? Il faut prendre sa place, il faut prendre LA place. C’est la seule action qui détermine la vision. Nos objectifs de vie ne seront pas atteints si on ne fait rien. Avoir une vision claire et précise nous donne de savoir ce qu’il faut faire. On ne navigue pas à l’aveuglette avec une vision. Maintenant il faut agir, faire un pas l’un après l’autre, aussi petit soit-il, aussi douloureux soit-il.
Prendre sa place en toutes circonstances, toujours se demander : « me voici dans tel endroit, dans telle situation, que puis-je faire? À quoi puis-je servir? Comment me rendre utile? Que cela soit bénévole ou rémunéré, il faut faire quelque chose. Et on y gagne toujours au change; on fait des rencontres qui servent le parcours, on fait des expériences, on apprend et cela augmente notre connaissance, Au pire, cela nous sort de l’oisiveté, mère de tous les vices.
Chaque naissance est un projet qui démarre pour celui qui naît. Le projet de grandir et de s’accomplir. Dès lors on prend plusieurs places : une dans la famille, dans le quartier, ensuite dans l’école, le travail etc. Pourtant, prendre sa place dans la société et s’engager est une décision à part, qui se prend de façon moins évidente que les autres places. Se démarquer pour agir au nom de la société et pour elle est très peu la conséquence systématique d’une naissance ou d’une formation. C’est même rare que cela soit une conséquence fortuite de circonstances. Même si cela peut être une vocation, un appel intime que l’on reçoit et qui nous encourage, c’est toujours une décision personnelle que l’on prend avec gravité. De tous les territoires où j’ai traîné ma bosse, cette décision s’est toujours imposée à moi. Fatalement. Je dois prendre ma place. Au fond du bus, au-devant de la scène, dans la foule ou en tête de peloton, je dois nécessairement servir à quelque chose, à quelqu’un. On ne devient pas milliardaire à ce faire mais c’est si gratifiant au final que je recommande ardemment que tous on prenne notre place.
Pour toujours essayer de se rendre utile.