Qu'y a-t-il? pour que ton regard soit si fermé ? Que la colère jaillisse tant de tes yeux bruns ? Que la moue retrousse tes lèvres si belles ? Que ce petit menton se recroqueville autant ?

De tes cheveux courts l'on sent l'éruption de colère, Qui embroussaille tes mèches et te donnent l'air rebelle Toi si douce, le cou levé, le nez perché, le regard effronté Qui depuis souvent abrite l'élan de mes émotions,

Te Voici fâchée, l'esprit contrarié, sans raison, De mille raisons qui font battre ton coeur, Me tournant le dos, sans que j'aie mot à dire, Maudissant ma faiblesse et mes fautes.

Et moi, devant, derrière, j'espère pourtant Que tu me pardonnes et souries enfin. Hélas figée dans ce tableau aux pleines couleurs, Ta colère est là, plus rien ne l'efface.