Lovejoyce AMAVI

Sur les pas d’Adèle (10)

Maître Inès Deauville n’est plus une lève-tôt. Il est loin le temps où elle devait se lever aux aurores pour s’occuper de la maison, des enfants et arriver au travail assez tôt pour enchaîner des audiences et des rendez-vous à n’en plus finir; tandis que son fainéant de patron Maître Legault faisait ce qui lui… Poursuivre la lecture Sur les pas d’Adèle (10)

Sur les pas d’Adèle (9)

En se réveillant dans le divan du salon où elle s’était recroquevillée en rentrant de son tour de taxi, Adèle se souvint de John, première image à son esprit aussitôt qu’elle ouvrit les yeux. Elle avait pourtant tout fait pour le fuir, éviter de tomber dans son piège parfait d’une vie rangée sans stress, un… Poursuivre la lecture Sur les pas d’Adèle (9)

Bye Jay Jay

Il faisait déjà froid ce matin ici à Montréal lorsque la nouvelle de ton départ irréversible a fini de glacer cette journée qui commençait à peine. J’ai préféré penser à une rumeur malsaine, mais c’est en égrenant les différents profils de ma timeline que j’ai dû me rendre à l’évidence que notre rendez-vous n’aura pas… Poursuivre la lecture Bye Jay Jay

30 ans.

Le 5 octobre 1990, j’étais à la veille de mes 10 ans le 24 suivant. Cette nonchalance enfantine qui marquait mon être d’enfant précoce au collège, allait être mise à l’épreuve, lorsque nous avions été sortis de la classe de 6e 1 du Collège Notre Dame des Apôtres et, pour nous dont les parents ne… Poursuivre la lecture 30 ans.

La faconde de Dame Cunégonde

L’esprit de l’homme se refuse à l’étreinte,Lorsque l’amour est faux et la tendresse feinte.Les corps s’enlacent sans jamais se toucher,Le sexe est faux et les corps peinent à se rapprocher. L’animal s’accouple par devoir de procréation.N’ayant nulle conscience du sexe de récréation,Ses sens ne s’éveillent qu’à la nécessaire utilité.Aucune place n’est laissée à la bagatelle… Poursuivre la lecture La faconde de Dame Cunégonde

Le Coronavirus est un bourgeois

Messire Coronavirus et Madame de La Covid-19 ne fréquentent pas les industries et les entrepôts où la plèbe s’active pour servir Messeigneurs du capital. Sang bleu ne saurait se mêler à la racaille qui ne gagne sa pitance qu’à l’effort de ses bras. Au moment où la contamination reprend de plus belle, c’est à la… Poursuivre la lecture Le Coronavirus est un bourgeois

Je ne vous oublie pas

1. Tout ce temps ils t’ont fait du tort et tu as encaissé, Te disant que c’était ton sort; que cela allait passer. Et pendant toutes ces années la peine s’est accumulée, Et malgré tous tes efforts elle refusait de s’en aller. 2. À force tu t’es endurci, tu n’as pas appris à être heureux.… Poursuivre la lecture Je ne vous oublie pas

Au commencement était l’obscurité!

Lorsque Dieu créa le ciel et la terre dans le livre de la Genèse, c’était l’abîme, les eaux et les ténèbres. Son esprit dit-on dans ce livre, planait au-dessus des eaux. Dans cette obscurité où Dieu était, il agissait, se mouvait et existait. Dans cette obscurité première, il y avait donc Dieu. En dehors de… Poursuivre la lecture Au commencement était l’obscurité!

Sur les pas d’Adèle (8)

Le goût de l’alcool de la veille sur la langue au réveil, les yeux qui s’ouvrent difficilement parce que la tête donne l’impression d’avoir doublé de volume, les membres endoloris parce que mal couché, le sang n’a pas circulé partout, et les neurones qui s’activent en folie pour situer où vous êtes, ce que vous… Poursuivre la lecture Sur les pas d’Adèle (8)

Le syndrome du rétroviseur

C’est à 2h02 ce matin que, fatigué d’espérer le sommeil je me suis rendu compte une fois de plus que j’étais devenu vieux. Ces cheveux qui s’échappent de ma tonsure et d’autres qui se drapent de blanc ne sont pas tant la preuve du temps écoulé que les souvenirs qui me hantent à chaque instant… Poursuivre la lecture Le syndrome du rétroviseur